Si vous quittez le tribunal où vous êtes affecté, toute l'action que vous aurez conduite pendant des années va s'arrêter. Cela pose la question du pilotage. Nous devons développer une réflexion sur ce point. Pour ma part, j'ai piloté, au travers d'une commission, ce type d'action. Mais lorsque la ministre a quitté ses fonctions, l'action s'est délitée car il n'y avait plus de volonté politique réelle, d'outils, de moyens, d'injonctions, de circulaires. Nous avons le sentiment que bien des éléments ont été mis en place, mais que tout cela manque de coordination et de pilote.