Il est intéressant de noter que, selon les historiens ou les journalistes, notre société ne brime en rien la recherche et les publications : M. Vanneste n'a donc plus lieu de craindre quoi que ce soit sur ce plan-là. Néanmoins, la masse des informations et des opinions, aujourd'hui considérable, doit en effet nous inciter à déterminer des critères afin de séparer le bon grain de l'ivraie, ce qui implique la mise en place de normes et d'une hiérarchisation. L'essentiel, au demeurant, est d'exposer clairement notre idéal social – au besoin par la loi – qui, en l'occurrence, condamne fermement le racisme, le sexisme et l'homophobie. Il en va de même s'agissant de l'Europe : un certain nombre d'opinions n'ont pas droit de cité dans la nomenclature européenne des valeurs – je pense notamment à tout ce qui pourrait relever de la discrimination. Ne sont-ce pas les lois, les normes et les commémorations qui permettent de mieux cerner tout cela ? Faute de leur appui, comment procéder ?