, s'est ensuite exprimé en tant que président du CLIS (comité local d'information et de suivi du laboratoire souterrain) de Bure, et a signalé que les recherches conduites par l'ANDRA sur le site du laboratoire ne faisaient pas une place assez importante à l'optimisation, en termes de sûreté, du transit des déchets, depuis leur convoyage sur place jusqu'au dépôt dans les galeries ; la question des conditions d'un éventuel dépôt de relais en surface doit en particulier être examinée.
Il s'est élevé contre toute idée éventuelle d'utiliser le site de stockage des déchets de haute activité pour un éventuel stockage additionnel des déchets graphites, ou pour accueillir des combustibles usés non préalablement retraités et conditionnés. Il a enfin mis en garde contre la mise en avant d'analyses scientifiques d'ampleur géologique, dont l'échelle de temps ne risquerait pas d'être comprise par les populations concernées, lesquelles ont parfois le réflexe de considérer toute évolution évoquée comme pouvant se produire sur quelques années.