a tout d'abord relevé, concernant BNP-Paribas, que le 23 août cet établissement affirmait que « les conditions étaient réunies pour reprendre le calcul de la valeur liquidative ainsi que le rachat des parts des OPCVM des trois fonds investis partiellement dans des titres liés aux subprimes ».
Il a ensuite remercié M. Richard Hunter pour l'honnêteté dont il a fait preuve dans ses propos. Pour reprendre la formule de Georges Ginesta, le métier des agences de notation ressemble à celui des instituts de sondage : lorsque ces derniers ne se trompent pas, on s'en félicite, mais lorsqu'ils se trompent on saisit la Commission des sondages. Une agence de notation ne lit pas l'avenir dans une boule de cristal. En l'occurrence, le problème avait été repéré et la question se posait de l'attitude à adopter : le dire tout de suite ou laisser passer quelques semaines. Du fait de l'ampleur de la crise financière actuelle, on reproche aux agences de n'avoir pas choisi la première solution, mais, si rien ne s'était passé, les agences auraient fait leur métier et personne ne s'en serait aperçu.