a rappelé que la hausse du prix du pétrole accroîtrait dans un futur proche la capacité d'intervention des fonds souverains des pays producteurs, pays du Golfe et Russie notamment. S'agissant de la Russie, il ne faut pas oublier la tentative récente d'investissement de capitaux venant de cet Etat dans EADS. Quelle est la situation actuelle ?
En réponse, le rapporteur a indiqué que la Russie avait constitué deux entités. D'une part, le fonds de réserve intervient dans un cadre national pour limiter les effets de la variation des prix du pétrole et du gaz. D'autre part, le fonds destiné à des investissements internationaux est pour l'instant doté de 30 milliards de dollars. Il y a eu peu d'investissements extérieurs car la question est actuellement en débat. L'orientation de l'actuel Premier ministre, M. Vladimir Poutine, serait plutôt en faveur d'investissements à l'intérieur des frontières. Par ailleurs, certains fonds souverains ne sont pas liés aux matières premières mais plutôt au développement de l'activité économique. Tel est le cas de la Chine et de l'Inde. Le deuxième fonds à l'échelle mondiale est actuellement celui de Singapour, en raison de la puissance commerciale de cet Etat.