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Intervention de Dominique Strauss-Kahn

Réunion du 26 octobre 2007 à 10h00
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire

Dominique Strauss-Kahn :

C'était le cas au départ, mais toute chose est appelée à bouger, surtout dans une structure à 5050 – mais c'était cela ou rien. Pour autant, cet équilibre n'est pas inscrit dans le marbre jusqu'à la fin des temps. Même s'il était compréhensible que, pendant un temps, une certaine stabilité devait régner, voilà maintenant plusieurs années qu'il est possible aux deux partenaires de renégocier dans un sens ou dans un autre – l'éventail est très large –, d'autant que l'attitude de l'État français ne peut être considérée par les Allemands comme ayant été par trop intrusive – c'est même, au contraire, ce que certains lui reprochent. Sans vouloir livrer de secret, certains avaient même à l'idée qu'un jour ou l'autre les Allemands voudraient s'en aller. La situation pouvait donc évoluer dans les deux sens : soit les Allemands entraient de façon plus massive dans cette structure un peu instable par l'intermédiaire de DASA, et ils étaient alors les bienvenus ; soit c'est le contraire qui se passait, et il fallait alors mettre la France en situation de ne pas être perdante. Les deux cas de figure pouvaient convenir.

Le Président Didier Migaud : Il me reste à vous remercier d'avoir accepté d'être entendu par nous et de nous avoir apporté cet ensemble de précisions.

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