C'est formellement juste, puisqu'il n'y a pas de représentant de l'État en tant que tel au conseil d'administration. Il me semble néanmoins que la structure même de la SOGEADE permettait à l'État – légitimement puisqu'il est actionnaire – d'être informé de ce qu'il devait savoir. De ce point de vue, l'information que rapportent du conseil d'administration les représentants de la SOGEADE, quelle que soit leur origine, vaut pour tous les partenaires de la SOGEADE. C'est à raison que M. Arnaud Lagardère a pu dire hier, selon ce que j'ai lu dans la presse ce matin, qu'il en savait autant que l'État – pas plus pas moins. Il est en effet informé par les administrateurs de la SOGEADE auprès d'EADS de la même manière que l'est l'État.