Je peux concevoir que le ministre de l'Économie et des finances, informé par un actionnaire de ses intentions, puisse considérer que cette information est délivrée sous le sceau du secret. Là où je m'interroge, c'est si le ministre en question – il faudrait vérifier les dates – avait une information ou une crainte sur l'évolution du cours à terme. Dans ce cas, une information du marché, non pas sur le projet de vente, mais sur l'évolution du cours, était peut-être nécessaire. Compte tenu des éléments à ma disposition, je ne peux cependant rien affirmer. En tout cas, sur le principe, lorsqu'une évolution de cours est prévisible, surtout lorsque s'y associe une opération de vente, la question se pose pour les autorités de l'information du marché.