, a précisé que l'étude devra prendre en compte les données les plus récentes disponibles sur la pathologie, et notamment le fait que les cancers de la prostate dépistés chez les sujets plus jeunes grâce au dosage des psa évoluent plus rapidement que les cancers découverts fortuitement, à l'autopsie ou à l'occasion d'une opération chirugicale traitant une hypertrophie bénigne. Elle tiendra également compte de l'évolution des techniques de diagnostic, et notamment des possibilités d'examen par imagerie médicale qu'offre l'IRM.
En conclusion, M. Bernard Debré, député rapporteur, a fait valoir que l'étude commanditée par l'Opeps ne se limitera pas à la connaissance des pratiques de dépistage – dont les modalités sont pour l'heure encore largement méconnues – mais qu'elle permettra aussi d'apporter une réponse à des interrogations relatives à l'organisation de ce type de dépistage, portant sur la population cible, l'information à diffuser au public ou aux professionnels, le choix des examens biologiques et leur séquence. Elle contribuera ainsi à éclairer le débat sur l'opportunité d'un dépistage organisé de ce type de cancer.
Le président Pierre Méhaignerie, député, a rappelé que le dépistage d'une maladie grave ne peut pas être organisé sans tenir compte de la perception qu'en a la population et de ses réactions face aux conséquences d'un résultat positif au test, car ces paramètres sont déterminants pour la participation aux campagnes de dépistage.