Pour les patients et les médecins, le dispositif ALD a prouvé toute sa valeur. Aujourd'hui, dès qu'un traitement débute, le diabétique, par exemple, entre dans le dispositif.
Il est vrai que l'on pourrait parfois s'interroger sur l'intérêt de prescrire, dans certains cas de diabète, un comprimé glucophage plutôt que de simples mesures hygiéno-diététiques. En tout cas, si l'on doit ouvrir moins grand la porte d'entrée du dispositif, des études sérieuses, portant au moins sur cinq ans, doivent auparavant prouver que le nombre d'accidents vasculaires cérébraux ou d'infarctus n'augmenterait pas.