Ce n'est pas moi qui définis ce montant !
Dans le cadre de cet arbitrage, trois hommes ont estimé le préjudice que j'ai subi. Libre à vous de dire que cela ne le vaut pas. Mais, contrairement à vous, les arbitres ont passé trois heures à m'écouter et à me tenir sur le gril pour que je fasse l'inventaire de ce qui s'est passé.
On vient de m'accuser d'être un « favorisé ». Bien entendu, personne n'échappe aux maladies, aux décès, aux divorces et chacun peut faire valoir, à un moment ou à un autre, une forme de détresse qui peut ou non prêter à indemnité. On a chacun sa dose. En ce qui me concerne, les juges ont examiné tout ce qui m'a été fait depuis 1995. Il ne vous aura pas échappé que, jusqu'en 1994, j'étais un honnête homme. Puis ont commencé les inculpations, les perquisitions, etc. Chaque fois que j'apparais – sauf au théâtre, où je n'emmerde personne et où, par conséquent, on m'accepte – je me trouve au coeur d'un débat et d'une médiatisation qui, dans le cas d'espèce, sont insupportables.