Je note que la procédure d'arbitrage mise en oeuvre a été critiquée après que la décision eut été rendue et non dans la phase où cette procédure a été décidée. En outre, j'ai demandé ce matin à M. Peyrelevade si, lorsqu'il était président de l'UAP, il avait été au courant du portage. Il a répondu par l'affirmative alors que M. de Courson prétend le contraire. En 1994, M. Peyrelevade déclarait d'ailleurs à la commission d'enquête : « Je savais, côté UAP, que nous participions au portage parce que j'avais donné des instructions à mes collaborateurs afin que nous ne dépassions pas le stade du portage en termes de prise de risque. » Enfin, M. Peyrelevade a déclaré ce matin que M. Haberer lui avait demandé de rester dans cette opération. Celui qui semble se considérer comme un chevalier blanc me paraît fort présent tout le long de cette affaire, et comme président de l'UAP, et comme président du Crédit Lyonnais.