Je ne vois donc pas non plus M. Peyrelevade se livrer à ce genre d'opération pour des raisons fiscales. Je rappelle, de plus, que les 5 % des actions des enfants Dassler ont été achetés directement par le Crédit Lyonnais dans le cadre d'une société off shore luxembourgeoise alors que rien ne l'y obligeait ; l'ayant droit en était alors le directeur général de Clinvest, M. Filho, et nul n'a jamais pu savoir quel avait été le débouclage de l'opération. Vous n'allez tout de même pas me dire – et M. Peyrelevade, je le répète, était aux commandes – qu'il était obligatoire d'en passer par là !
Quoi qu'il en soit, le problème n'est pas tant, en l'occurrence, qu'un portage ait été réalisé, mais qu'un mandataire ait obtenu un profit.