Ces dividendes portent sur les résultats de l'année dernière, c'est-à-dire avant la crise. En outre, il faut bien assurer la rémunération du capital. Mais le Président de la République a très clairement déclaré à plusieurs reprises qu'il n'est pas question que soient redistribué sous forme de dividendes le montant des aides accordées par l'État au secteur bancaire, au secteur automobile ou à tout autre secteur. De même, du point de vue déontologique et moral, il est évidemment inacceptable que des dirigeants sollicitant des aides de l'État pour leur entreprise touchent des bonus. C'est, je pense, la seule façon de faire comprendre à l'opinion publique l'action du Gouvernement contre la crise. Or nous ne pourrons gagner qu'avec l'opinion publique car une crise, au fond, est d'abord une crise de confiance. Le Gouvernement, à ce sujet, est très clair depuis le début et le restera.