Monsieur Chartier, à propos de la dette et de la notation de la France, je vous invite à écouter Christine Lagarde, car ces sujets relèvent de sa compétence.
Je vous dirai simplement que la notation de la France n'a pas changé et que ses dernières émissions de dette se sont plutôt bien passées : nous empruntons à 2 % sur le court terme, à 3,5 % sur le long terme, et il n'y a pas de raison que la situation change dans les mois qui viennent. Nous prêtons néanmoins le plus grand intérêt à la question, cela va sans dire.
Je ne sais pas quelles seront les modalités de l'aide au secteur automobile annoncée tout à l'heure devant les états généraux de l'automobile par le Premier ministre. En tout cas, une grande partie de ce soutien spécifique, compte tenu de sa nature, ne devrait pas se retrouver dans le déficit au sens maastrichtien du terme. Le Gouvernement, je pense, apportera des précisions dans peu de temps.