Je souligne l'incontestable effort de sincérité dans lequel s'est engagé le Gouvernement : depuis le début de cette crise financière et économique, il y a trois ou quatre mois, tous les chiffres sont donnés, aucune mauvaise nouvelle n'est dissimulée.
La notation de la France par les agences spécialisées a-t-elle évolué ?
La France emprunte-t-elle aujourd'hui à des conditions convenables sur le marché ?
Le Premier ministre a promis ce matin 5 ou 6 milliards d'euros dans le cadre d'un plan en faveur du secteur de l'automobile, fortement exposé à la crise. Disposez-vous d'autres éléments d'informations sur ce sujet ? Vos estimations de dépenses intègrent-elles cette somme de 5 ou 6 milliards ? M. Carlos Ghosn a évoqué une suspension possible de la taxe professionnelle pour les entreprises du secteur automobile. Est-il envisageable que le Gouvernement suive cette piste ?
Avez-vous intégré dans vos estimations budgétaires les conséquences de la dégradation des comptes sociaux en 2008, que vous avez décrite avec beaucoup d'honnêteté et de transparence ?