évoquant l'idée d'une remise en chantier de Superphénix, avancée par la presse et entendue dans la bouche de certains spécialistes, pour pallier le besoin futur, à des fins expérimentales, de réacteur à neutrons rapides, s'est interrogé sur l'avis de l'Autorité de sûreté pour ce qui relèverait de sa compétence, sachant que, dans leur dernier rapport sur la stratégie de recherche en énergie, Claude Birraux et lui-même ont écarté cette idée sur des critères économiques.
Il a demandé, s'agissant des contrôles inopinés, si l'ASN se donnait des objectifs quantitatifs minimaux de manière à assurer une surveillance vraiment aléatoire, et si les contrôles inopinés concernaient aussi le transport des matières radioactives.
S'agissant de l'augmentation de la durée de vie des centrales nucléaires, le rapport que Claude Birraux et lui-même avait produit voilà six ans, soulignait notamment le rôle de l'effort de recherche et de développement sur l'étude du vieillissement des parties mécaniques ou des bétons. L'effort budgétaire français en ce domaine, en matière de recherche sur l'étude du vieillissement, a déjà atteint 135 millions d'euros, à rapprocher du coût de construction d'un EPR qui se chiffre en milliards d'euros ; c'est un domaine où le retour sur investissement est très élevé. Il a souhaité savoir si l'hypothèse d'un renforcement de l'effort de recherche et développement a été évoqué à l'occasion des contacts que l'ASN a noués avec EDF pour faire le point sur l'avenir des réacteurs de 900 MW, et si l'ASN jugeait l'effort financier effectué dans ce domaine suffisant.