a indiqué que l'ASN n'était guère favorable à l'utilisation du bitume et M. Jean-Christophe Niel a précisé que c'était la capacité du bitume à produire des gaz sous irradiation qui était en cause. Cela étant, un certain nombre de colis a été produit avec ce procédé : d'abord sur le site de Marcoule, contrôlé par l'Autorité de sûreté nucléaire Défense, mais avec laquelle l'ASN entretient d'étroites relations ; une bonne partie de ces colis – au moins la moitié - a vocation à rejoindre le stockage profond. Sur le site de la Hague, l'ASN permet à STE 3, installation la plus récente de traitement et de conditionnement des effluents, de continuer à produire en nombre limité des colis de bitume qui, en l'absence de procédés alternatifs, semblent néanmoins acceptables. Par contre, l'ASN s'est clairement opposée à la poursuite du bitumage des boues dans l'installation STE 2. Areva étudie la mise au point d'un procédé de conditionnement alternatif, basé sur un processus de séchage, en marquant peu d'intérêt pour le recours à la torche à plasma, qui paraît pourtant une solution efficace. Les procédés par cimentation de type géopolymère soulèvent un certain nombre de questions.