d'accord avec M. Marc Le Fur, a considéré que les implantations territoriales étaient en effet inégalement réparties, la CDC étant surtout présente dans les grandes villes – à hauteur de 50 % en Île-de-France et dans les grandes agglomérations. Accroître sa présence dans les villes moyennes et petites est donc très souhaitable ; le seuil d'intervention minimal n'est quant à lui pas opportun. Il devrait être possible, par exemple, d'intervenir en province en faveur du maintien d'une boulangerie comme on l'a fait, à Paris, pour que telle ou telle librairie puisse continuer son activité plutôt que de se voir transformer en magasin de vêtements.
S'agissant des fonds souverains, il importe de fédérer les investisseurs pour mieux les connaître, et d'identifier les critères d'investissement cohérents avec le développement durable.
Personne, à ce jour, n'a affirmé que le développement de telle ou telle filière était problématique dans le cadre des réseaux régionaux. Il faut cependant conserver des axes stratégiques clairs et être à l'écoute des élus. Il s'agit de rendre service à la collectivité tout en ayant une exigence minimale de rentabilité. La création d'une filière industrielle peut en outre être utile mais, en l'état, la CDC ne dispose pas d'une structure ad hoc qui pourrait fédérer cela.
Dans le domaine judiciaire, M. de Romanet souligne que les dépôts des professions juridiques à la CDC s'élèvent à 30 milliards d'euros. Il convient donc d'être attentif aux différents acteurs de la justice. La CDC accompagne de longue date plusieurs professions de justice dans leur modernisation. Le ministère de la Justice a demandé la CDC à la suite du projet Téléactes de l'aider dans sa réflexion visant à la numérisation des dossiers de justice afin de faciliter le travail de certains avocats mais aussi pour aider à la réinsertion des détenus.