a ajouté que la coexistence des présidences tournantes avec la présidence du Conseil européen, évidemment potentiellement conflictuelle, était aussi le moyen de ne pas trancher le débat fondamental entre les fédéralistes et les souverainistes.
Le Président Pierre Lequiller a ensuite abordé les quatre priorités de la présidence française de l'Union : l'énergie, la lutte contre le réchauffement climatique, la défense et l'immigration, auxquelles s'ajouteront évidemment la crise financière et la mise en oeuvre du traité de Lisbonne. Dans chacun de ces domaines, des avancées majeures sont envisageables. Les plus prometteuses concernent le pacte européen sur l'immigration. De même, la présidence allemande de l'Union a permis de faire franchir de nombreux obstacles vers une politique énergétique ambitieuse. La présidence slovène a mis en chantier le dispositif communautaire de lutte contre le changement climatique, qui appelle de difficiles compromis. Et l'Europe de la défense demeure un sujet brûlant et décisif, porté avec force par le Président de la République notamment lors de sa visite d'Etat au Royaume-Uni. Ce dernier sujet ne pourra cependant être pleinement traité que lorsque le traité sera ratifié dans les Etats les plus sensibles à cette question, comme le Royaume-Uni ou la Suède par exemple.