Je vous remercie, mon général, de l'entretien que vous m'avez accordé la semaine dernière en ma qualité de rapporteur et des réponses que vous avez apportées à mes questions.
L'an dernier, j'avais émis quelques critiques sur le budget de l'armée de terre. Aujourd'hui, vous vous déclarez globalement satisfait, ce qui est intéressant.
Cette année, l'armée de terre et plus globalement l'opinion publique ont été marquées par deux éléments : les graves événements de Carcassonne et ceux d'Afghanistan. Leur traitement médiatique a sans doute été excessif, mais on ne peut faire abstraction de ce qui s'est passé.
Vous êtes très attaché à la protection de vos hommes : le calendrier de commandes et de livraisons du programme FELIN, qui permet une protection complète de nos soldats, correspond-il à vos souhaits ?
La numérisation de l'espace de bataille est-elle un avantage pour l'armée de terre ? N'est-ce pas aussi une priorité ?
La réduction du format de l'armée de terre aura des conséquences, y compris sur le moral des troupes. Quelles mesures convient-il de prendre pour éviter, sinon un démoralisation, en tout cas une démobilisation ?
Pensez-vous être en mesure d'assurer le recrutement des militaires du rang dans les années qui viennent ?
La diminution du nombre de militaires s'accompagnera inévitablement de celle du nombre de gradés. Ne convient-il pas de réviser dès maintenant le nombre d'officiers formés à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr ?