Nous entendons aujourd'hui le général Elrick Irastorza, chef d'état-major de l'armée de terre.
Mon général, c'est la première fois que nous vous accueillons. Vous allez nous présenter les crédits qui seront dévolus l'année prochaine à l'armée de terre. Nous savons le budget contraint, mais nous connaissons aussi les besoins et les carences observés, par exemple en matière d'aéromobilité – même s'il m'a été récemment confirmé que les Tigre seraient opérationnels pour le premier trimestre de l'année prochaine. Vous nous expliquerez comment vous comptez faire face à ces difficultés.
Vous avez été commandant de la force Licorne en Côte-d'Ivoire et vous êtes donc particulièrement au fait de la situation de nos opérations extérieures. Vous pourrez, sur les OPEX, nous donner le point de vue de l'armée de terre, qui est bien évidemment l'armée la plus concernée. Pouvez-vous nous indiquer si nos forces doivent rester en si grand nombre en Côte-d'Ivoire, au Liban mais aussi au Tchad ou en Bosnie, où nous avons encore quelques centaines d'hommes ? Je m'interroge, je l'avoue, sur une éventuelle révision du champ de nos interventions.