a évoqué les risques liés à l'utilisation de biomarqueurs, dans un contexte marqué par une forme de « biologisation » de la société, qui aboutit à une remise en cause d'éléments fondamentaux de la vie humaine et à une vision déterministe, à laquelle adhèrent des responsables scientifiques et politiques.
La multiplication des tests de dépistage, en l'absence de réglementation, exige qu'une réflexion soit conduite en amont. La question de la validité de ces tests se pose également. C'est ainsi que 2,7 millions de tests sont actuellement réalisés en France pour détecter le cancer de la prostate, alors que leur évaluation et le suivi des patients ne sont pas assurés.
On doit déplorer l'adhésion de plus en plus large à des variables biologiques ou quantifiables.