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Intervention de Laurent Gouzenes

Réunion du 2 octobre 2007 à 17h00
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

Laurent Gouzenes, directeur du plan et des programmes d'études, ST Microelectronics SA :

a estimé que le seuil de sélectivité de l'ANR à 20-25 % était convenable, celui de 5 % étant moins intéressant.

S'agissant plus spécifiquement de la loi recherche, il a regretté que dans la composition du haut conseil de la science et de la technologie, il n'y ait pas assez d'entreprises, ce qui ne contribue pas à un équilibre prenant en compte la réflexion sociétale. Quant à la lisibilité du système de recherche mis en place, elle reste complexe pour les entreprises. Le CNRS a des milliers de laboratoires, il existe 295 écoles doctorales, 85 universités et il y a peu d'intermédiations.

Par ailleurs, la démographie des chercheurs fait apparaître un nombre important de personnes dans la tranche 50-60 ans, ce qui entraînera dans les dix prochaines années une embauche massive de jeunes chercheurs qui devront être formés.

Cependant cela ne résoudra pas le problème de la recherche privée, faible en France, car la demande des entreprises devrait croître grâce au crédit impôt recherche. Elles devraient embaucher beaucoup de jeunes thésards or, parallèlement, on assiste à une désaffection des jeunes pour les sciences.

Il faut formaliser un système de thèses efficace pour la recherche publique et privée et développer des passerelles pour les jeunes chercheurs afin d'éviter qu'ils ne restent dans des systèmes de contrats à durée déterminée institutionnalisée de 2 ou 3 ans renouvelables alors que cela est interdit pour les entreprises privées. Il convient de rendre le travail des chercheurs plus attractif.

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