, a insisté sur le caractère prioritaire d'une réelle politique favorisant le jeune chercheur.
Si les vingt dernières années ont connu de nombreuses réformes et de nombreuses réflexions, la question essentielle de la situation du jeune chercheur reste posée. Il ne sert à rien d'évoquer les recherches à entreprendre pour lutter contre la maladie d'Alzheimer ou le cancer, ou encore dans le domaine de la bioéthique si tout n'est pas mis en oeuvre pour attirer les jeunes chercheurs, par une reconnaissance du doctorat et par des rémunérations attractives.
Le niveau des rémunérations est trop faible. Un salaire de 1 900 à 2 100 euros par mois, pour un bac + 12, est nettement insuffisant et aucun gouvernement ne s'est vraiment préoccupé des jeunes chercheurs.