Les différentiels entre taux courts et taux longs, tels que vous nous les avez présentés, n'incitent-ils pas à financer par des ressources à court terme des besoins de long terme ? Un tel mécanisme est-il pervers ?
Une amélioration de la conjoncture à la mi-2009 contribuerait-elle à réduire la volatilité ? Ou bien celle-ci risque-t-elle de devenir structurelle et va-t-il falloir adapter les mécanismes de pilotage de la dette ?
La BCE a décidé de ne pas suivre la FED dans sa politique de taux zéro. Y voyez-vous une protection des investisseurs obligataires, à qui seraient évités les aléas d'une brusque variation des taux, ou un frein à la relance ?