a considéré que l'intérêt général et les intérêts particuliers des réseaux collecteurs sont liés. Le Livret A existe depuis près de deux siècles : la première caisse d'épargne de France, devant laquelle l'intersyndicale manifestera cette après-midi rue du Louvre, a été fondée en 1878. La CDC a, elle, été créée en 1816 et c'est à partir de 1837 que les fonds y ont été centralisés. Le Livret A a été conçu alors que les assurances sociales n'existaient pas, l'épargne populaire étant censée permettre de faire face aux aléas de l'existence.
Faut-il on non remettre en cause ce modèle ? C'est la vraie question.
Cet équilibre permet non seulement de préserver l'épargne populaire, notamment à partir de fonds centralisés à 100% à la CDC, mais aussi d'oeuvrer en faveur de l'aménagement du territoire, comme en témoigne la question de l'implantation des bureaux de poste. En outre, 1 000 agences de Caisses d'épargne environ devraient être supprimées. A cela s'ajoute une baisse de la rémunération du Livret A, fixée par le rapport Camdessus à 0,40 %. Pourquoi donc modifier l'équilibre existant et un modèle qui a fait ses preuves ?