Nous ignorions tout. Tant les déclarations du groupe Lagardère au marché financier selon lesquelles il envisageait de ne pas rester au sein d'EADS que les notes de nombreux analystes sur les difficultés épouvantables que rencontrait Daimler Chrysler aux États-Unis étaient dans le domaine public, mais nous n'en avons été saisis officiellement, et en application du pacte d'actionnaires, que par ces lettres du mois de mars. Nous n'avons su qu'ultérieurement que Manfred Bischoff et Arnaud Lagardère avaient rendu à une date inconnue une visite de courtoisie au ministre de l'économie et des finances pour l'informer de leurs projets.