s'est demandé si les vingt-sept Etats de l'Union ont vraiment la volonté de disposer d'une défense européenne et s'il ne revient pas plutôt aux quelques grands en la matière, c'est-à-dire la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France et, sans doute, l'Italie et l'Espagne s'agissant de certains enjeux méditerranéens, de lancer des coopérations à deux ou plus, sachant que les autres pourront toujours les rejoindre.
Pour ce qui est, par ailleurs, des projets industriels, s'il n'y a pas de pilote dans l'avion, c'est-à-dire de maître d'oeuvre, les coopérations à 50-50 sont vouées à l'échec.