Le Gouvernement n'est pas favorable à cet amendement. Tout au long de la journée, j'ai expliqué que, même si notre budget augmente de 2,7 %, ce qui n'est pas le cas de tous les postes budgétaires gouvernementaux, nous avons dû procéder à des arbitrages. J'ai choisi comme lignes de priorité, avec l'approbation de l'Assemblée, les investissements liés à l'installation des jeunes agriculteurs, au développement durable, à la pêche, à la protection contre les crises ou à leur gestion. Par ailleurs, il a fallu préserver nos obligations communautaires, qui seront maintenues, au titre de l'animation rurale, à hauteur de 1,1 million.
Peut-être trouverons-nous la possibilité de financer par le CASDAR, à titre complémentaire, certaines politiques d'animation rurale. En outre, M. le rapporteur spécial présentera dans un instant une proposition de redéploiement à laquelle je suis prêt à émettre un avis favorable. Mais les contraintes budgétaires nous imposent une grande responsabilité, si nous voulons continuer à soutenir les besoins de l'économie agricole. C'est pourquoi je souhaite que cet amendement ne soit pas retenu.