Au vu de la situation régnant en Guinée, le débat mériterait de plus amples approfondissements : la mort du président après des années d'immobilisme et de chaos, un coup d'état militaire presque unanimement condamné, l'exigence internationale d'élections dans un délai rapproché et pas d'ici deux ans, la reconnaissance du régime guinéen par le président sénégalais, tous ces éléments doivent être discutés. Par ailleurs, la position française souffre d'une grande ambiguïté, et il est aujourd'hui difficile de savoir qui est décisionnaire dans ce dossier, et quelle position la France va adopter quant à la proposition du chef de la junte militaire en place d'avancer les élections en mai.