Je vous souhaite la bienvenue, Monsieur Nora. Je salue la participation de l'association « Liberté pour l'Histoire » aux débats de ces trois dernières années. J'éprouve un infini respect pour les écrits, la parole, les engagements de Pierre Vidal-Naquet et de Madeleine Rébérioux et j'espère que cette association, comme d'autres, continuera à nous éclairer. Je vous remercie également pour l'ouvrage que vous m'avez offert. Je constate que la maison d'édition qui l'a publié n'a pas été fermée ni poursuivie. Si tel devait être le cas, nous serions d'ailleurs les premiers à nous y opposer ! Je signale simplement que s'il existe de nombreux ouvrages rapportant la parole des négriers, des armateurs, des navigateurs, des administrateurs, des gouverneurs, il n'en va pas du tout de même s'agissant de la parole des esclaves.