L'augmentation apparente des crédits de l'Institut Pasteur est liée à la participation de l'État à la reconstruction d'une partie de ses bâtiments, en vue de constituer un pôle de recherche sur les maladies émergentes. En réalité, ses moyens de fonctionnement sont gelés depuis quatre ans. Or l'Institut Pasteur – dont deux chercheurs viennent de recevoir le prix Nobel de médecine – est l'institut de recherche par excellence, celui qui, alliant la formation, la recherche et les relations avec le monde industriel, se trouve le plus proche des objectifs que nous souhaitons atteindre. Je propose donc de lui transférer deux millions d'euros des crédits accordés à la recherche aéronautique, secteur qui est très porté par le marché et bénéficie de nombreux succès commerciaux.