On peut formuler un certain nombre de critiques à l'égard de la RGPP, mais elle porte également sur Bercy.
En outre, personne ne peut reprocher à l'exécutif et au législatif de s'interroger régulièrement sur la pertinence des politiques menées. C'est un bon exercice. La politique est une question de choix et de priorités.
La RGPP ouvre des sujets et débouche sur des propositions. Nous devons nous en saisir et entendre ceux qui ont mené des audits ou des évaluations. Le reproche que l'on peut sans doute adresser à la RGPP est de laisser entendre a priori qu'il y a trop de dépenses ou trop de fonctionnaires. C'est pourquoi nous avons besoin de mener des débats contradictoires.
Vous savez très bien, monsieur Rochebloine, qu'un budget n'est pas la somme de toutes les demandes. Si l'on additionnait tout ce que les uns et les autres demandent, nous atteindrions un déficit bien supérieur à 50 milliards d'euros. Je m'étonne d'ailleurs que tous les ministres affirment, en réponse aux questions d'actualité, que leur budget augmente. C'est parfois un peu surprenant.