La qualité de nos travaux dépend de nos interventions. Cela relève de notre responsabilité. À nous de nous hisser au niveau qu'il convient.
Bien des intervenants ayant évoqué les États-Unis ce matin, permettez-moi de rappeler l'importance des travaux qui sont menés au sein des commissions de la Chambre des représentants et du Sénat américain. Les débats qui y ont lieu ont tout de même de l'allure !
Il faut trouver, j'en conviens, un bon équilibre entre ce qui relève du débat dans l'hémicycle, et ce qui relève des travaux des commissions, mais nous ne pouvons pas non plus nous satisfaire des conditions du débat dans l'hémicycle : le fait que des orateurs se succèdent sans toujours attendre la réponse à leurs questions ne correspond pas nécessairement à notre conception de la démocratie parlementaire.
La formule retenue n'est certainement pas encore la meilleure que l'on puisse imaginer, mais il faut continuer à progresser, et faire en sorte qu'il y ait de vrais débats dans l'hémicycle, et non une simple succession d'interventions. J'espère que nous arriverons à trouver un consensus à l'occasion de la réflexion qui a été engagée sur la modification de notre règlement intérieur.
Cela étant, permettez-moi de rappeler que nous ne débattons pas aujourd'hui de la politique étrangère de la France, mais du budget, même si son examen est l'occasion d'évoquer les politiques menées.
Je rappelle enfin que la LOLF vous autorise à présenter des amendements, monsieur Myard, et que vous disposerez du temps nécessaire pour les défendre en séance publique.