L'immeuble valait 59 millions d'euros et la partie que possédait l'État 18 ; il aurait donc fallu débourser 41 millions, auxquels se seraient ajoutés des frais de travaux – lesquels, dans un premier temps, n'ont pu être justement évalués faute d'avoir consulté des promoteurs – qui s'élèvent finalement à 16 millions hors taxe.
L'État avait tout intérêt, sur un plan budgétaire, à recourir au portage, les travaux devant être effectués rapidement – ce qui n'est pas toujours le cas dans le cadre d'une maîtrise publique d'ouvrage – et le taux de rendement de la SOVAFIM sur la base duquel a été défini le loyer n'étant que de 6 %.
Par ailleurs, la SOVAFIM étant une filiale de l'État à 100 %, ses dividendes reviennent in fine à ce dernier ; les finances publiques y gagnent donc.
S'agissant du nombre de salariés de l'OIF, je ne peux évidemment pas me prononcer.