a considéré que le dossier principal actuel est celui de la ratification du traité de Lisbonne. Nous respectons naturellement le vote des Irlandais, mais nous craignons l'attitude des Tchèques. Le Parlement européen insiste sur le fait que tous les pays doivent se prononcer sur le traité avant la fin de l'année et qu'ils ne doivent pas se réfugier derrière les Irlandais.
Le Président Pierre Lequiller a rappelé que la délégation de l'Assemblée nationale a rencontré récemment une délégation du parlement tchèque. La situation est difficile en République tchèque et il faudra attendre à la fois les prochaines élections du Sénat et la décision de la Cour constitutionnelle.
Nous sommes, nous aussi, unanimes pour demander que les ratifications se poursuivent. Nous pensons par ailleurs que le « non » irlandais est différent du « non » français même si, pour l'essentiel, ces votes négatifs s'expliquent par l'ignorance des électeurs. Il faudrait naturellement que le problème irlandais puisse être réglé bien avant l'échéance des prochaines élections européennes, compte tenu des conséquences qu'aurait l'absence d'entrée en vigueur des dispositions du trait de Lisbonne, ne serait-ce que sur le nombre de députés européens.