a d'abord indiqué que l'Agence nouvelle des solidarités actives estime à 30 % la fraction des bénéficiaires du RMI susceptibles de bénéficier du RSA. Qu'est-il prévu pour les 70 % restants ? Le coût du dispositif est important et l'engagement de l'État intéressant. Cependant, lorsque ont été lancés les contrats d'avenir, il était convenu qu'une moitié relèveraient de l'État, l'autre moitié du conseil général. Or, en Ille-et-Vilaine, le conseil général finance 71 % des contrats actuellement. Quelles assurances sont données qu'il y aura un financement pérenne et clair de l'État au moins pendant la période de l'expérimentation ?
Par ailleurs, si l'on comprend bien le dispositif, un travailleur à temps partiel qui ne gagne pas beaucoup d'argent doit d'abord percevoir le RMI pour bénéficier du RSA. N'est-on pas en train de créer de nouveaux effets de trappe de pauvreté et des injustices ? Enfin, l'expérimentation est prévue sur trois ans. Cela signifie-t-il qu'il n'y aura pas de généralisation du processus avant ?