, a complété la réflexion sur le caractère écologique ou non des technologies de l'information. La question n'est pas seulement de savoir si ces technologies sont ou non fortement consommatrices d'énergie. Elle est aussi d'appréhender les conséquences de ces technologies sur d'autres secteurs, notamment lorsqu'elles permettent une diminution des coûts de transport (dans le cas du télétravail par exemple).
Il a ajouté que le rôle des technologies de l'information serait important, à l'avenir, dans le domaine de la santé et du maintien à domicile.
Il s'est prononcé pour un renforcement des moyens de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).
Enfin, il a jugé nécessaire de poursuivre les études sur la physique du changement climatique, s'agissant de sa répartition régionale et de son ampleur.
Estimant que les échanges avaient montré le caractère essentiel du facteur humain, M. Jean-Pierre Finance, président de l'université Henri Poincaré Nancy I, a regretté la dichotomie existant en France entre ingénierie (grandes écoles) et sciences (universités). Les pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) sont insuffisamment fluides. Ils ne sont pas à la hauteur de leurs modèles étrangers, par exemple le MIT (Massachusetts Institute of Technology). Les barrières existantes détournent des carrières scientifiques.
A cet égard, M. Claude Birraux a jugé qu'il fallait mieux organiser les interfaces.