, président-directeur général de France Télévisions, a rappelé qu'il s'est toujours battu pour que le service public soit présent à l'international et qu'il avait préconisé que France 24 soit publique à 100 %. L'actionnaire en a décidé autrement, mais la présidence du conseil de surveillance est revenue à France Télévisions de façon pérenne. Le groupe, présent dans France 24 à hauteur de 50 %, dans Euronews à hauteur de 23 %, dans CFI à hauteur de 75 % et dans TV5 Monde à hauteur de 47,5 %, est un acteur important de l'audiovisuel public extérieur et estime qu'il a vocation à en devenir le pivot.
Il est important de développer une chaîne d'information portant la voix ou le parfum de la France et de l'identité française, mais aussi, parallèlement, de mener une politique francophone, en partenariat avec les partenaires canadiens, belges, suisses, ainsi qu'avec ceux du Sud de la Méditerranée, très désireux de s'associer à cet élan.
Le benchmarking montre que toutes les politiques audiovisuelles extérieures des pays européens, qu'il s'agisse de la Grande-Bretagne, de l'Espagne, de l'Italie ou de l'Allemagne, ont pris appui sur un porte-avions : le service public de l'audiovisuel de chacun de ces pays. Pourquoi en serait-il autrement en France ?