, a expliqué que le réseau de chaînes de télévision et de stations de radio de RFO existe toujours et que France Ô est la chaîne diffusée en métropole.
RFO supporte des surcoûts liés à son implantation outre-mer : son réseau mondial de transmission en câbles sous-marins et en satellites ; l'octroi de mer supporté par tous les équipements des stations ; les surrémunérations des salariés, éligibles au système d'indexation de la fonction publique. Ce surcoût représente 22 % environ des charges totales, le surcoût salarial atteignant même 40 %. Le coût par téléspectateur est élevé car certains des neuf territoires couverts sont peu peuplés. Le coût de l'heure de production, en revanche, est le plus faible de France Télévisions.
La société souffre d'une mauvaise réputation historique mais la productivité de ses équipes, en trois ans, a augmenté de 15 % et France Ô a été créée à moyens budgétaires et effectifs stables. Grâce à une politique de circulation des images entre stations et d'achats spécifiques, le volume de diffusion de programmes propres a crû de 30 %. En 2007, la société atteindra l'équilibre financier et ses effectifs seront maîtrisés. Malgré une situation fortement concurrentielle, les parts d'audience de RFO dépassent celles réalisées par TF1 en métropole et elles progressent encore.
L'implantation de RFO dans le monde entier requiert une politique de modernisation technique. La numérisation du réseau est complète et celle des rédactions est en cours, avec une dématérialisation des supports. L'installation de la première station numérique, à Papeete, sera achevée en octobre ; ce sera alors la rédaction la plus moderne de tout le groupe France Télévisions.