s'est montré favorable à une augmentation de la redevance mais a jugé nécessaire de prendre exemple sur la méthode anglaise : il faut organiser un grand débat public national d'un an et un vrai débat parlementaire avant de fixer le montant de la redevance pour cinq ans. Cela éviterait les débats annuels et récurrents sur ce sujet.
En revanche, la coupure publicitaire dans les émissions de flux ne rapporterait que 28 millions d'euros alors que le contrat d'objectifs et de moyens accorde 3,5 % de recettes publiques supplémentaires à France Télévisions, soit 65 millions d'euros. En outre, cela ne correspond pas tout à fait à l'esprit de la lettre de mission adressée par le Président de la République à la ministre de la culture et de la communication : à la radio, on entend la différence entre le service public et les radios privées ; à la télévision, avec près du tiers de recettes publicitaires, on voit déjà plus difficilement la différence.
Le service public ne doit-il pas accomplir un effort particulier de regroupement des rédactions ? L'engagement dans France 24 n'était-il pas l'occasion de remettre ce fonctionnement à plat ? A-t-il été profitable en termes d'organisation ou au contraire coûteux pour France Télévisions ?
La justice vient de demander à France 2 de communiquer les rushs du reportage de Charles Enderlin du 30 septembre 2000 sur la mort du jeune palestinien Mohammed Al-Dura pour pouvoir poursuivre l'examen en appel de la condamnation pour diffamation de Philippe Karsentzy. Pourquoi le service public ne s'est-il pas montré plus transparent dans ce dossier ?
En matière de télévision mobile personnelle, quelle est la stratégie du groupe France Télévisions ? Il faudra que le service public soit présent sur ce créneau, très prisé des jeunes.
De même, pour soutenir la concurrence, il importe d'investir dans la télévision haute définition et le tout numérique.