La présidence française de l'Union européenne – vous l'avez rappelé, monsieur le Premier Ministre – nous a permis de montrer une Europe incarnée. Lors de la crise en Géorgie, une voix forte parlait au nom de l'Europe : celle du président de la République française. Lorsqu'il a fallu apporter une réponse à la crise économique et financière, c'est à chaque fois la France, au nom de l'Europe, qui a montré une Europe qui protège et une Europe qui agit.
Sur la question environnementale, croyez, monsieur le Premier Ministre, que nous vous rejoignons totalement. L'inscription à l'ordre du jour de la deuxième lecture du Grenelle doit aussi être l'occasion d'assumer que l'Europe doit être une terre de croissance verte.
Nous avons dans ce domaine bien compris que l'écologie n'est plus le monopole de certains partis de gauche ! La grande leçon de ce scrutin, c'est qu'il y a d'un côté ceux qui, à gauche, militent pour l'écologie, et de l'autre côté ceux qui, dans la majorité, portent les réformes du développement durable ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Qu'il s'agisse de la charte de l'environnement ou du Grenelle de l'environnement, c'est à chaque fois notre majorité qui fait bouger les choses en ce domaine ! C'est aussi cela que les Français ont salué dimanche dernier (« Oui ! » sur de nombreux bancs du groupe UMP)…