Il me semble, monsieur le Premier Ministre, que le message de l'abstention, envoyé par des millions d'Européens, doit être aussi à l'ordre du jour du prochain conseil européen.
Toutes les décisions des chefs d'État et de gouvernement qui se réuniront les 18 et 19 juin à Bruxelles devront passer au filtre de cette question : est-ce que, oui ou non, les choix que nous faisons contribuent à réduire le décalage abyssal entre ce qui se dit à Bruxelles et ce qu'attendent de l'Europe les citoyens ? (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)