Les Français ne peuvent accorder aucun crédit à vos critiques sur « l'ultralibéralisme de l'abominable droite capitaliste », sur « l'économie-casino » dont a parlé Mme Guigou, alors qu'ils voient tous nos efforts pour faire avancer la régulation financière internationale. Et, M. le Premier Ministre l'a dit, nous allons encore l'évoquer lors du prochain conseil européen !
Les Français n'ont plus envie d'entendre parler de la supposée « casse systématique des services publics » : jamais on n'a autant privatisé que sous la gauche ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Ils sont sourds à vos outrances sur le thème rebattu des prétendues « libertés publiques oppressées » : ils constatent chaque jour la vivacité de notre démocratie. Mais c'est vrai, nous l'assumons : il y a dans ce pays une attente forte en matière de sécurité ; il est de notre responsabilité de la concilier avec les libertés fondamentales !