Nous aurions le débat souhaité par M. Gremetz, et des grands sujets qui seraient reconnus une fois pour toutes. C'est peut-être moins important pour l'enseignement de disciplines qui ont un caractère scientifique et répétitif plus marqué, mais pour ce qui est de l'histoire en particulier, je me demande même si cela ne s'impose pas. Cette mission sur les questions mémorielles devrait peut-être aboutir à des recommandations qui déboucheraient sur cette idée. A ma connaissance, je suis le premier ministre de l'éducation nationale à avoir souhaité que les programmes soient examinés par les deux commissions compétentes de l'Assemblée et du Sénat. Cet examen a été un peu formel et rapide, mais c'est un premier pas.
Derrière tout cela, il y a des questions politiques et des débats profonds. Peut-être un vrai débat public devrait-il se tenir au Parlement. Ainsi, nous réglerions une partie de nos difficultés.