Mes chers collègues, je vous prie d'excuser M. le président Bernard Accoyer qui a dû renoncer à présider cette séance et m'a demandé de le remplacer.
Monsieur le ministre, cette mission d'information, mise en place par le président Accoyer, a pour objet de réfléchir à la place et au devenir des lois mémorielles et aux commémorations.
Elle s'intéresse aussi au rôle de l'Éducation dans les questions mémorielles et ce thème a déjà été abordé le 22 juillet, notamment avec M. Jean-Louis Nembrini, directeur général de l'enseignement scolaire au ministère de l'éducation nationale. Vous pouvez nous éclairer sur deux questions principales.
La première porte sur l'enseignement de l'histoire à l'école. Les textes issus de votre ministère qui proposent des commémorations associent d'ailleurs souvent histoire et mémoire. Quelle est la place de l'histoire à l'école du point de vue, d'une part, des nouveaux programmes de l'école primaire et, d'autre part, de la réforme du lycée ?
D'autre part, comme vos prédécesseurs, votre ministère envoie des directives aux rectorats pour que soient organisés dans les établissements scolaires des commémorations, des manifestations ou des concours – comme le concours national de la Résistance et de la Déportation. Comment voyez-vous le rôle de l'école sur le sujet fort important de la transmission de la mémoire, qui a donné lieu ici à des débats passionnants et passionnés ? Débats dont mes collègues et moi-même savons qu'ils sont très suivis par nos concitoyens, car la chaîne parlementaire LCP les rediffuse souvent en différé.