Une rapide ratification du traité de Lisbonne est clairement souhaitée par les États membres. Nous avons en effet plus que jamais besoin d'une présidence stable du Conseil européen, d'une politique européenne extérieure cohérente et d'un usage étendu de la majorité qualifiée.
Lors de ce même Conseil européen, la procédure de choix du nouveau président de la Commission sera initiée. Il faudra bien entendu prendre en compte non seulement le résultat des élections européennes, mais aussi la complexité de la situation juridique, puisque nous sommes dans une transition entre deux traités.
Ce qui importe à la France, c'est le programme que portera la nouvelle Commission et son président : ce programme doit être plus audacieux et plus volontariste s'agissant, en particulier, de la réponse européenne à la crise.
Mesdames, messieurs les députés, après les élections européennes, qui virent légitimement nos formations politiques s'affronter, nous devons nous rassembler pour servir l'Europe.