Pour ce qui est de la diminution du nombre d'enfants de moins de trois ans scolarisés, nous devons avouer que, actuellement, nous n'y voyons pas très clair. Nous connaissons le nombre d'enfants de deux à trois ans scolarisés mais nous n'avons pas de données sur leur présence si bien que le chiffre oscille entre 100 000 et 140 000 enfants. Même s'il existe un partenariat entre la branche famille et l'Éducation nationale, l'analyse des données est compliquée du fait de la répartition des compétences entre les communes et l'Éducation nationale et de l'arrêt des démarches administratives lors de la grève de cette dernière. Lorsque nous avons travaillé avec la mission IGAS – Inspection générale des affaires sociales –sur la possibilité d'avoir des jardins d'éveil, le manque d'éléments fiables nous a gênés. Par ailleurs, nous avons du mal à anticiper les conséquences de la déscolarisation des deux-trois ans sur le « parc des crèches ».