Les deux groupes sont coopératifs, et ils le resteront, j'en suis convaincu, parce que c'est leur raison d'être.
Dans cinq ans, l'État aura accès à 20 % du capital. Mais, dans l'intervalle, il est loisible à l'organe central, s'il en a la capacité, et sous le contrôle des autorités prudentielles, de racheter la participation de l'État. Dans un environnement qui ira en s'améliorant, à la fois l'accès aux fonds propres deviendra moins cher et les capacités financières du groupe seront restaurées. Seulement, il faudra éviter de refaire l'erreur de la Caisse nationale des caisses d'épargne, qui a racheté sa participation à la Caisse des dépôts en décaissant 7 milliards d'euros de fonds propres. Ce sont eux qui manquent aujourd'hui au groupe. Le rachat est un objectif, sans être pour autant un totem. Un environnement économique et financier meilleur devrait permettre au groupe de prélever sur ses résultats les ressources nécessaires pour rembourser en priorité les actions de préférence et lever tout doute sur les éventuelles velléités de l'État.
J'en viens au pôle immobilier. Nous allons conduire une revue stratégique de l'ensemble des actifs immobiliers afin de les structurer. Certaines participations sont majoritaires, d'autres minoritaires, comme Nexity, mais l'ensemble est de qualité. Il est trop tôt aujourd'hui pour développer davantage.